La chronique de Marin RockMachine
APOCALYPSO
Dans
le
monde
du
rock,
du
metal
il
y
a
des
noms
et/ou
surnoms
qui
restent
en
mémoire
et
qui
sont
de
suite
identifiables.
Si
je
vous
dis
Bernie
vous
vous
doutez
de
qui
je
parle,
donc
si
je
vous
dis
Zouille
et
bien
oui
on
parle
bien
du
Zouille
de
Sortilège
des
80's.
Sortilège
is
back
avec
Apocalypso.
37
ans
les
amis,
37
ans
que
le
groupe
n'avait
pas
sorti
un
album
original
et
complet.
Le
dernier
testament
du
band
était
"larmes
de
héros"...1986.
Il
est
quand
même
bon
de
préciser
que
seul
Zouille
est
le
seul
survivant
du
groupe.
A
cette
époque
Sortilège
était
affilié
aux
groupes
de
heavy
métal
et
s'était
construit
une
excellente
réputation.
Ils
avaient
ouvert
pour
Def
Leppard
à
Paris.
37
ans
de
passé
quand
est-il
de
la
voix
de
Zouille
?
Cette
voix
si
puissante
qui
mettait
tout
le
monde
d'accord. Il est entouré, entre autres d'ex Satan Jokers, Manigance. Alors que vaut cet Apocalypso ?
D'abord
parlons
un
peu
de
l'artwork
de
l'album
signé
Stan
W
Decker.
Si
on
se
fie
à
cet
ange
vengeur
sorti
tout
droit
des
éclairs,
nous
sommes
en
droit
d'attendre
à
une
furia
de
décibels,
de
riffs
cela
portés
par
la
voix
de
Christian
Augustin
dit
"Zouille".
En
tout
cas
la
pochette
est
belle
et
nous
met
de
suite
dans
l'ambiance.
Alors
prêt
à
suivre
l'ange vengeur ?
Poséidon
(dieu
de
la
mer
et
des
océans
ainsi
que
l'«
ébranleur
du
sol
»)
lance
les
hostilités.
Intro
batterie
puis
guitare,
et...
le
cri,
le
hurlement
de
Zouille
juste
pour
marquer
son
territoire
et
nous
prouver
qu'il
est
de
retour
avec
sa
voix
puissante,
légèrement
rocailleuse
et
démoniaque.
Morceau
dans
la
pure
veine
du
heavy,
ça
pulse
et
d'entrée
c'est
back
to
the
futur
tellement
on
se
croirait
remonter...
37
ans
en
arrière.
On
quitte
la
mythologie
grecque
pour
l'ennemi
le
plus
redouté
de
l'empire
romain
occidental
et
oriental,
Attila.
Ce
guerrier
à
inspiré
cette
fois-ci
Zouille.
Morceau
mid-tempo,
gros
riffs,
à
travers
ce
morceau
l'ombre
d'Attila
rôde
tant
la
puissance
se
fait
sentir.
"Semer
la
mort,
tel
est
mon
sort"
hurle
Zouille,
semer
les
riffs
ravageurs
tel
votre
sort
les
gars
!
Très
bon
morceau.
Une
chose
est
sur
c'est
qu'avec
nos
frenchies
on
voyage
pas
mal.
On
continue
à
revisiter
l'histoire
de
nos
ancêtres
et
leurs
légendes.
Cette
fois
c'est
go
to
la
Mésopotamie
avec
la
ville
mythique
au
nom
très
connu
de
Babylone.
Mythe
porté
par
plusieurs
récits
bibliques.
Musicalement
on
reste
dans
le
heavy,
mais
là
avec
une
sonorité
orientale
qui
fait
mouche.
Ce
titre
est
épique
et
prend
les
tripes.
Ambiance
berbère,
aux
rythmes
des
guitares
en
fusion
mélangées
aux
chants
orientaux
et
enivrants.
On
en
sort
hypnotisé
et
pas
indemne.
La
claque
!
Le
sacre
du
sorcier
fait
suite
à
Babylon,
autant
dire
que
la
tâche
est
rude.
On
revient
dans
un
style
pur
de
heavy,
simple,
net
et
sans
fioritures.
Une
ambiance
moyenâgeuse
accompagne
ce
titre.
Le
morceau
suivant
est
la
parade
des
centaures
qui
nous
ramène
dans
la
mythologie
grecque
et
cette
créature
mi
cheval
et
mi
homme.
Morceau
court
et
un
peu
plus
mélodique
que
les
précédents.
Zouille
excelle
avec
sa
voix
bien
mise
en
valeur
et
bien
supportée
par
les
chœurs.
L'excellente
production
est
au
diapason.
Une
question
les
amis,
qui
servaient
Odin,
maître
des
dieux
du
temps
des
Vickings
?
Les
Valkyries,
qui
étaient
des
divinités
mineures.
Valkyrie
est
donc
le
titre
du
morceau
suivant.
Nous
avons
de
nouveau
droit
à
une
compo
mélodique.
Le
refrain
puissant,
poussé
par
des
chœurs
solides,
est
très
bon.
Les
riffs
nous
entraînent
dans
un
tourbillon
métallique
endiablé,
les
manches
à
6
cordes
doivent
être
dans
un
rouge
incandescent
à
la
limite
de
la
fusion.
Il
fallait
une
ballade
afin
de
reprendre
un
peu
nos
esprits.
C'est
le
cas
avec
"encore
un
jour".
On
reste
dans
la
tradition
de
ces
morceaux
dit
ballades
qui
sont
plus
calmes
que
les
autres
sans
pour
autant
manquer
de
puissance
et
d'efficacité.
Franchement
revenir
à
un
rythme
un
peu
plus
"humain"
ne
fait
pas
de
mal
car
le
groupe
nous
à
imposé
jusque
là
une
cadence
presque
infernale.
Trahison
relance
la
mécanique,
Sortilège
n'est
pas
là
pour
enfiler
des
perles.
On
veut
du
métal
et
bien
là
nous
sommes
servi
!
Le
heavy
classique
est
de
retour
avec
un
tempo
efficace.
Vampire
le
titre
suivant
nous
fait
goûter
les
joies
du
speed
métal.
Ca
fuse
de
partout.
Les
riffs
destructeurs
des
artificiers
au
nom
de
Bruno
et
Olivier
font
mal
!
Ca
speed,
on
a
l'impression
de
prendre
un
bus
en
pleine
face
mais
ça
fait
du
bien
et
ça
dégage
les
cages
à
miel
!
Apocalypso
est
le
dernier
morceau.
Ambiance
limite
ténébreuse
dès
l'intro
puis
suit
un
rythme
mid-tempo
qui
nous
fait
passer
dans
une
ambiance
genre
commémoration
,
rituel.
Morceau
très
bon
qui
ponctue
cet
opus
de
la meilleure des façons.
Les
fans
de
la
1ere
heure
et
les
nouveaux
ne
seront
pas
déçus
par
cette
nouvelle
offrande
de
Sortilège.
C'est
puissant,
efficace,
mélodique
par
moment.
A
l'image
de
cet
ange
vengeur
de
la
pochette,
Sortilège
est
de
retour,
le
groupe renaît de ses cendres pour électrifier la planète du métal.
Marin RockMachine
MARS 2023