STRATAGEME – NEVER STOP LA CHRONIQUE DE MARIN ROCKMACHINE
53 ans après leur création, ils sont toujours là. Stratageme est de retour avec leur nouvel album "Never stop". Ne jamais s'arrêter telle est la devise, semble t-il, du band parisien. Le virus du rock est comme beaucoup d'autres, une fois infecté, difficile de s'en débarrasser. Bien sûr, après tant d'années, le line up n'est plus tout à fait le même, ce sont les aléas de la vie. Franck Midoux dit "moondog" est au chant. Patrick Jaillard dit "Pat-jail" est à la guitare. Gerard Motte (Empire, TNT) est le bassiste et pour finir les présentations c'est Jean-Pierre Pollet derrière les fûts. Place à la musique les amis. Le 1er titre déjà dévoilé sur les plateformes est Night Train. Celui-ci est entamé par des riffs très rock sur fond de cuivres. On tape facilement des pieds. Le refrain repris par des chœurs féminins donne une petite touche de soul. Danger, le morceau suivant, nous emmène vers du hard us. La voix de Franck est haut perchée comme ses prédécesseurs des 80's.. Le rythme est lourd. La section batterie/basse fait un gros travail. Très bon morceau. Only Love ralentit la cadence. Morceau mid-tempo. Seulement l'amour nous chante Franck. Si tu es amateur de morceaux cool afin de terminer tranquillement une nuit difficile en étant nostalgique de tes précédentes conquêtes, ce titre est pour toi. Flashback relance la machine. Le hard us à la mode de XYZ et/ou Firehouse se fait reconnaître d'entrée. Les riffs sont très bons. Patrick nous délivre un bon solo avec de belles envolées. Ce titre porte bien son nom, welcome to 80's ! Runnin From The Storm continue sur la même lignée. Toujours dans le même style, les gars de Stratagème nous délivrent un morceau au style nous rappelant ceux que nous avons aimé par le passé. Les sirènes policières lancent Crazy Lover, 6eme titre de cet album. Le rythme s'accélère. Après un déferlement de notes par Patrick, le heavy metal prend place. Jean-Pierre bastonne comme un beau diable. Ça fuse, ça va vite et ça fait mal ! Le refrain porté par des chœurs apporte encore plus de force et de puissance. Très bon morceau. Le titre suivant, Into Fire, débute un peu à la Judas Priest. Belle intro. Nous restons dans le style heavy métal même si la vitesse a diminué, l'énergie se ressent bien. Une fois de plus Franck nous délivrent des notes vocales endiablées et haut perchées. Le rythme mid-tempo est entraînant. Encore un bon morceau. Le morceau qui suit est Hard Lover. Un style entre le hard us et le heavy et nous restons sur du mid-tempo solide, puissant. Ce titre est bien "foutu", de très bons riffs accompagnés par des chœurs, une fois de plus, efficaces. La suite se fait avec Faded Dreams qui nous maintient dans les 80's. Morceau tranquille ou les claviers sont très présents. Un mono rythme que fracasse Patrick avec son solo endiablé ! Strange Day ponctue cet album. Les claviers façon Judas période "Turbo Lover" sont de la partie. La cadence est enivrante. Les accords et riffs mélangés aux notes du clavier vous poussent à accompagner ce titre avec un balancement de votre tête qui en dit long sur votre plaisir à écouter cette compo ! A travers ce "Never Stop" nos amis parisiens font preuve de savoir-faire. Tous les ingrédients sont présents pour passer un bon moment en compagnie de cet album. Il y a de bonnes compositions qui devraient faire mal sur scène. Cela fait plaisir d'entendre ce genre de hard us joué aussi bien. Le rêve américain n'est pas forcément de l'autre côté de l'Atlantique !
Marin RockMachine MAI 2023
RELEASE PREVIEW - SORTIE LE 22 MAI 2023