Après plusieurs expériences musicales, derrière des noms de scène ou de groupes (Hegoa, Kellerama, Agapanth), Gabriel Keller développe son projet éponyme, une façon pour lui d’assumer son tempérament, sa sensibilité et ses inspirations musicales. Ainsi il explore les émotions que lui procure la musique : la joie, l’envie de danser, la tristesse, la nostalgie, la mélancolie… La musique a ce pouvoir de le faire passer du rire aux larmes, de lui donner des frissons et de l’émouvoir comme aucune autre forme artistique. C’est ce que l’artiste souhaite partager avec le public.
Ses premiers émois musicaux viennent du rock : les Beatles, Pink Floyd, les années 60 et 70. Puis Gabriel part à la découverte d’autres univers, du rock progressif jusqu’au metal avec des groupes comme Porcupine Tree, Opeth ou Leprous, mais aussi de la variété française, avec les univers de Bashung, Higelin, Dutronc ou Ange. Sa musique est donc naturellement nourrie par des influences éclectiques, mais elle s’est aussi étayée grâce à toutes les personnes formidables qui lui permettent d’aller au-delà de ses espérances dans la création : Lucie au violoncelle, Charlotte, Emilie, Erica, Maïté au chant et à l’écriture, Charlie à la guitare, Simon et Lucas à la batterie, Julien à la basse, Maud au graphisme. Les chanteuses avec qui il a collaboré sont également autrices des textes qu’elles interprètent (en français ou en anglais) : Les thèmes sont variés et en lien avec l’émotion que propose chaque morceau. Chaque chanson est donc une véritable collaboration dans laquelle plusieurs sensibilités s’entrecroisent : la composition et l’écriture d’une artiste se nourrissent et s’enrichissent mutuellement.
1er album - Clair Obscur
Clair Obscur est à l’automne 2019 d’un désir de liberté après différentes expériences musicales. Pour se défaire des contraintes liées à la création en groupe, Gabriel Keller fait le choix de composer avec différentes personnes, et chaque titre est une création en collaboration avec un ou une artiste qu'il apprécie. Plusieurs chanteuses, guitaristes, batteurs et bassistes ont donc travaillé avec lui pour créer des bulles musicales sans compromission, qui s’affranchissent des codes et des calibres de genre. Ce premier album - qui sort en mars 2022 - se construit en deux parties. Dans la première, l'artiste explore des registres lumineux, aériens et légers, inspirés par des artistes tels que les Beatles, Pink Floyd et Agnès Obel. Dans la seconde, il explore une facette plus torturée, agressive et progressive de son écriture, inspirée par des artistes tels que Porcupine Tree, Opeth ou Karnivool. Les orchestrations y sont denses et fournies. De nombreuses pistes de guitares s’entremêlent, de nombreux choeurs viennent sublimer les lignes mélodiques. Pour couronner le tout, un quatuor à cordes ainsi qu’un section cuivre parsèment l’ensemble de l’album d’interventions subtiles pour accroître son intensité.
Mars 2022
Clair Obscur
Nine Skies Solace Supplice XCIII Xavier Boscher AQ&F
Pour défendre cet album sur scène, l’artiste a choisi le trio acoustique et des arrangements plus épurés pour sublimer les mélodies et proposer au public quelque chose de plus intimiste, dans cette recherche constante de susciter les émotions les plus pures. La rencontre avec Charlotte au chant et Lucie au violoncelle offre à sa musique un véritable écrin de beauté, et la sublime.
Gabriel Keller vous offre un premier single tiré de son deuxième album à venir : Hope Despite Everything. Comme son prédécesseur Clair Obscur, ce nouvel album sera construit en deux parties. La première sera consacrée à la guerre, son absurdité, les malheurs et traumatismes. Dans cette partie, plusieurs titres seront écrits sous forme de lettres que reçoit une mère de son fils parti à la guerre. La seconde sera porteuse d’espoir avec des titres invitant au voyage et la contemplation. “The Letter - Part 1” parle de la première lettre reçue par la mère et toutes les émotions qui lui parviennent. Se mélangent nostalgie, amour, colère, bienveillance, ... et surtout : espoir. Espoir de revoir son fils et le serrer dans ses bras. La musique suit ce parcours émotionnel, passant du rock brutal à des passages plus poétiques et intimistes. Ce single est porteur d’espoir mais également de colère. C’est un titre dans la pure veine du rock progressif des années 70. Inspiré par Pink Floyd période The Wall, mais également par des groupes plus modernes comme Opeth ou Porcupine Tree. En plus de Gabriel aux guitares et à la basse, on retrouve la fantastique Emi B au chant, dont la plume a su sublimer les mélodies et les émotions du single. Toutes ces émotions sont également mises en valeur par l’archet magnifique de Lucie Lacour au violoncelle qui offre un solo de toute beauté. Lucas Biguet-Mermet à la batterie a su conférer au morceau son côté brutal et rock.
Gabriel Keller
Emi B